Publié le 13 juillet 2021 - Mis à jour le

Chenilles processionnaires : comment s’en protéger

Les chenilles processionnaires sont de retour. De mai à juin, elles peuvent libérer des milliers de poils urticants qui occasionnent atteintes cutanées, oculaires et respiratoires.

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La processionnaire du chêne (Thaumetopoea processionea) est de retour. Ce papillon de nuit passe la majeure partie de sa vie sous forme d’œuf puis de chenilles pendant 2 ou 3 mois. A la moitié de leur vie, les chenilles sont capables de libérer des milliers de poils urticants, très allergènes, entre mi-mai et fin-juin.

Impacts sur la santé

Les poils allergènes de la chenille processionnaire peuvent provoquer :

  • des atteintes cutanées,
  • des atteintes oculaires,
  • des atteintes respiratoires,
  • des atteintes aux muqueuses lors d’une ingestion.

Comment s’en protéger ?

En adoptant quelques gestes simples, il est déjà possible de limiter l’impact des nuisances occasionnées par les poils urticants des chenilles :

  • Ne pas faire sécher son linge à proximité d’infestations,
  • Ne pas consommer ou laver soigneusement les fruits et légumes du potager,
  • Ne pas laisser les enfants jouer près des arbres atteints,
  • Ne pas se balader en forêt contaminée par temps de vent,
  • Faire une barrière de protection pour les animaux domestiques,
  • Eviter tout contact direct et se tenir à distance.

Comment y faire face ?

Au vu des risques sanitaires, il est recommandé de faire appel à un professionnel pour traiter les chenilles. Des solutions existent : lutte mécanique, piégeage, lutte chimique, microbiologique et biologique. Pour tout savoir, consultez notre plaquette d’information.