Laissé à l’abandon depuis plusieurs années, le château de Villers-Cotterêts va connaître d’importants travaux de restauration dans les mois à venir. Il a été décidé au plus haut sommet de l’Etat que ce monument historique allait devenir la « Cité internationale de la langue française », cette décision rappelle que c’est dans le château de Villers-Cotterêts qu’en août 1539, le roi de France François 1er signait la fameuse « ordonnance de Villers-Cotterêts » qui impose l’usage du français pour tous les textes officiels et juridiques.
La Maison du projet Cité de la francophonie
A l’occasion des Journées européennes du patrimoine, le Centre des monuments nationaux inaugurait un espace temporaire baptisé la « maison du projet » qui a pour mission de renseigner les visiteurs sur le projet de la Cité internationale de la francophonie et sur l’avancée des travaux. Exceptionnellement, la cour des offices du château était également ouverte aux visiteurs, conviés à participer à un programme d’animations, expositions et conférences.
Le Conseil départemental de l’Aisne, partenaire du projet, a dévoilé la médaille spécialement éditée en cette année 2019 qui marque le 480e anniversaire de la signature de l’ordonnance de Villers-Cotterêts.
Façade coté cour des logis Chateau François 1er
Un projet d’envergure
Au-delà de la signature de l’ordonnance qui imposa l’usage du français, Villers-Cotterêts entretient un lien privilégié avec nos grands auteurs : François Rabelais y a séjourné, Molière y a présenté Tartuffe, Alexandre Dumas y est né tandis que La Fontaine, Racine et Claudel sont originaires de cette même région du sud de l’Aisne.
La Cité internationale de la langue française sera un lieu de création, d’innovation, d’expositions, de spectacles, de résidences d’artistes et de chercheurs, d’innovation et de recherche. Il aura pour ambition de rayonner à l’international tout en gardant un fort ancrage territorial. Son ouverture est prévue pour 2022.