Le coût d’un accueil familial
Les montants doivent tenir compte :
- du niveau de dépendance de la personne accueillie,
- de ses ressources,
- des aides financières auxquelles elle a droit,
- du confort du logement.
La rémunération des accueillants familiaux est encadrée par la loi.
Au minimum, l’indemnité journalière pour services rendus correspond à 2,5 fois le montant du Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance Horaires (SMIC).
L’accueillant peut également toucher des indemnités de frais d’entretien (liés aux frais de préparation de repas, l’achat de produits d’hygiène et d’entretien, ainsi que les dépenses liées aux déplacements occasionnels), une indemnité pour mise à disposition des pièces réservées à l’accueilli, et des indemnités pour sujétion particulière (liée au degré de dépendance de la personne accueillie).
Des aides mobilisables
L’hébergement en accueil familial est à la charge du résident, néanmoins différentes aides sont mobilisables sous réserve d’éligibilité :
- l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) : pour une personne âgée de plus de 60 ans,
- la Prestation de Compensation du Handicap (PCH) : pour une personne reconnue handicapée,
- l’Aide Personnalisée au Logement (APL) : plus de détails sur le site de la CAF,
- l’Allocation de Logement à caractère Social (ALS) : plus de détails sur le site de la CAF.
Attention
L’accueillant n’a pas le droit de recevoir un don ou un héritage de la personne accueillie.