Scolaires, étudiants, jeunes adultes… de l’accompagnement vers l’emploi à la prévention des risques, le spectre des missions assumées englobe toutes les problématiques auxquelles ce public peut être confronté.
"La création du réseau des centres info jeunesse s’est faite dans un contexte “post 68"" précise Sylvie Parmentier, directrice de la structure depuis sa création à Laon en 1990. "Sous statut associatif, nous intervenons sur l’ensemble du territoire. Nos partenaires privilégiés sont le Département et la Direction départementale de la jeunesse et des sports." Le CIJ est dans les festivals, distribuant les bouchons d’oreilles pour la prévention des risques auditifs, il est dans les quartiers et dans les établissements scolaires pour des ateliers qui peuvent être tournés vers la citoyenneté, les addictions, la sexualité, le harcèlement. Il travaille avec la Direction de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (DPJJ) en milieu carcéral, dans les établissements pour personnes handicapées… Il est aussi le relais pour toutes les démarches administratives devant lesquelles les jeunes peuvent se sentir démunis. "Un domaine où la demande est très forte, nous avons fait plus de 600 actions d’aide administrative l’an dernier et le double cette année. Nous avons également lancé le site “Mon antisèche“ une plateforme qui permet aux associations et structures axonaises de centraliser leurs annonces."
Le CIJ, c’est aussi un gros travail de conception et d’édition de plaquettes, livrets d’informations et guides pratiques : “jeunes + bébé, cocktail doux amer ?“, “Le son en fond mais pas à fond“, “Le tabac t’abat“, “T’as bu…ou t’abuses ?“. Des informations clé qui peuvent changer la trajectoire d’une vie.