La Ferté-Milon aura été son premier club avant de rejoindre celui de Château-Thierry, mais c’est à l’Athletic Club de Boulogne-Billancourt que commencera réellement sa carrière de haut niveau. Parallèlement, elle rejoint le dispositif Athlètes SNCF, au sein duquel Cédric Nankin, originaire de Château-Thierry, réalise, lui aussi, une carrière de haut niveau au sein de l’équipe de France paralympique de rugby-fauteuil. Ils sont tous les deux les parrains du nouvel équipement sportif construit à Fère-en-Tardenois en vue d’accueillir des délégations étrangères pour la préparation des JO Paris 2024 : le "dojo de l’Agglo" baptisé Ajime, expression japonaise entendue à chaque début de combat au judo et qui signifie "commencez !"
Sarah-Léonie n’a pas hésité à s’engager pour promouvoir son département d’origine dans sa labellisation Terre de jeux 2024. Déjà présente pour la pose de la première pierre du dojo de Fère-en-Tardenois, elle renouvelait son soutien en septembre dernier en participant à l’inauguration de l’équipement, offrant sur les tatamis tout neufs une magistrale démonstration de judo en duo avec Lahcen Miri, président du Judo Club Espoir de Fère-en-Tardenois.
Médaille d’argent aux JO de Tokyo en juillet 2021, Sarah-Léonie aura marqué les mémoires lors de cette compétition dans laquelle l’or aurait très bien pu lui revenir si une décision d’arbitrage plutôt inédite n’avait enterré ses espoirs. La jeune judokate a en effet été sanctionnée pour "s’être mise en danger elle-même" lors d’une passe musclée avec la Kosovare Nora Gjakova. "À chaud, je l’ai un peu en travers de la gorge. Les arbitres ont leur vision des choses et on ne peut pas trop interférer, mais ce n’est pas la médaille que je voulais", déclarait-elle alors au micro de France Télévisions. Les jeux 2024 la retrouveront au top de sa motivation !