Publié le 13 mai 2019 - Mis à jour le

Cuisiner les plantes sauvages

Les plantes sauvages retrouvent le chemin de la cuisine !

Des ateliers dédiés à la reconnaissance des plantes sauvages et à la façon de les cuisiner fleurissent un peu partout comme au Centre de ressources environnementales de l’Aisne Géodomia à Merlieux-et-Fouquerolles.

Lors d’une balade à la campagne, nous passons sans le savoir à côté de quantités d’espèces végétales comestibles : ail des ours, lierre terrestre, bourrache officinale, carotte sauvage et bien d’autres. Les fleurs peuvent se décliner de bien des façons, à l’image du coquelicot dont les pétales sont reconnus pour leurs vertus apaisantes. Après cuisson et filtrage, ils donnent une savoureuse gelée ou un sirop que l’on peut épaissir à loisir avec de la pectine.

La fleur de pissenlit se décline quant à elle en « cramaillotte » ou « miel de pissenlit » bien qu’il s’agisse en réalité d’une confiture de pissenlit. Grand classique de nos jardins, l’ortie est aussi une plante qui nous veut bien car au-delà de ses caractéristiques urticantes, elle est extrêmement riche en zinc, fer et silice. Attention, gants et manches longues sont de rigueur pour la cueillette, pinces et ciseaux pour l’effeuillage. Une fois lavée et assaisonnée, on peut la consommer crue, en salade, elle ne pique plus du tout ! Cuite, elle fait des merveilles en soupe, en purée, en omelette ou en accompagnement de viandes et poissons, on peut presque tout lui demander !